Voici...

Voici déjà le printemps

qui offre au vol

des oiseaux sauvages,

en signe d'amitié,

les habits amers du matin.

Ici, là-bas, ailleurs,

Les yeux transparents des paroles

ont choisi deux repères temporels :

l'heure du bonheur

et l'éternité de la pierre

qui s'érige,

Solennellement ,

sur les épaules des statues.

Ce temps-ci,

Un point de vue rond

ouvre ses ailes d'herbe,

Et le rêve d'un été tropical

commence son déchirement banal

dans l'oubli.