Voici déjà le printemps
qui offre au vol
des oiseaux sauvages,
en signe d'amitié,
les habits amers du matin.
Ici, là-bas, ailleurs,
Les yeux transparents des paroles
ont choisi deux repères temporels :
l'heure du bonheur
et l'éternité de la pierre
qui s'érige,
Solennellement ,
sur les épaules des statues.
Ce temps-ci,
Un point de vue rond
ouvre ses ailes d'herbe,
Et le rêve d'un été tropical
commence son déchirement banal
dans l'oubli.