"Un lieu d'art moderne parmi le thym et le romarin..."
« Quand Braque est venu me rejoindre à Saint-Paul, un mois après la mort de mon petit garçon, j'étais au fond du désespoir. Il m'a dit : “Puisque vous avez tant envie de faire quelque chose qui dépasse le commerce des arts que vous avez l'air de mépriser, comme je vous comprends, faites quelque chose ici, quelque chose qui n'aurait pas de but spéculatif, qui nous permettrait à nous les artistes d'exposer de la sculpture et de la peinture dans les meilleures conditions possibles de lumière et d'espace. Faites-le, je vous aiderai.” [...] Ce sont encore les peintres qui m'ont suggéré la voie à suivre. Georges Braque m'a incité à entreprendre quelque chose qui dépasse ma peine : un lieu d'art moderne parmi le thym et le romarin. Et Fernand Léger m'a dit : “Si tu fais ça, je t'apporte ma b